Un footing tous les jours ?
Résolu
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4 réponses
Courir moins de 30 minutes n'a pas d'intérêt d'un point de vue physiologique. Donc courir un peu moins souvent mais un peu plus longtemps.
15 min, c'est à peine le temps d'un échauffement correct (15 à 20 minutes), à allure lente, pour monter en tension progressive (musculaire, cardio-respiratoire)...
Ceci étant, la bonne pratique, pour débuter en footing, dépend essentiellement de l'état de forme général, de l'âge, et des éventuelles pathologies contre-indicatives... mais aussi des contraintes annexes (disponibilité, emploi du temps...) ainsi que de l'objectif recherché (perte de poids, remise en forme générale ou, à terme, participation à une course, en compétition). Bien entendu, les objectifs doivent être très progressifs et cohérents avec l'état de forme, à chaque moment de la vie d'un runner...
De fait, il est impossible de donner des conseils, pour débuter, à quelqu'un dont on ne sait rien... Alors, le mieux est peut-être de poser la question à son médecin, en 1ère intention...
Si celui-ci ne contre-indique pas la pratique du jogging, une bonne appoche, pour quelqu'un dont la forme est moyenne et le passé sportif lointain ou quasi-inexistant, consiste à envisager des sorties progressives, alternant marche et course à allure réduite (trot), pendant 20 minutes, au départ... puis en augmentant de 5 minutes, à chaque sortie, jusqu'à parvenir à des sorties de 40 minutes, toujours en alternant marche et footing. Si ce cap est atteint, sans problème, on peut envisager une 1ère sortie, d'une vingtaine de minutes, uniquement au trot... puis augmenter progressivement, en augmentant de 5 minutes, à chaque sortie, jusqu'à parvenir à une sortie de 30 à 40 minutes, en footing... le principe étant de ne jamais être à bout de souffle, dans ce type d'exercice, sinon quoi il ne faut pas hésiter à revenir à la marche, et de respecter tout signe d'alerte (douleur, malaise...), qui doit obligatoirement entraîner l'arrêt de l'exercice en cours. Cette évolution, très progessive, doit être plainifiée sur plusieurs semaines.
On pourra, par la suite, aborder (ou pas) la possibilité de spécialiser les sorties, à des intensités variables... après avoir éventuellement envisagé un test d'effort, en milieu médical, sous le contrôle d'un cardiologue (souhaitable, après 40 ans...). En fonction de l'âge, il est même sans doute préférable d'envisager cette consultation préalable d'un cardiologue, avant même d'envisager de se mettre au jogging (A voir avec son médecin traitant).
Le respect de ces principes de précaution a pour objet d'éviter tout risque inutile, aux débutants qui seraient porteurs de certaines pathologies (notamment cardiaques)... Il n'en reste pas moins que, dans l'immense majorité des cas, la pratique du footing à allure modérée, 3 fois par semaine, est une excellente indication... les pratiques plus intensives devant être réservées aux pratiquants en parfaite santé.
Bonne course...
Ceci étant, la bonne pratique, pour débuter en footing, dépend essentiellement de l'état de forme général, de l'âge, et des éventuelles pathologies contre-indicatives... mais aussi des contraintes annexes (disponibilité, emploi du temps...) ainsi que de l'objectif recherché (perte de poids, remise en forme générale ou, à terme, participation à une course, en compétition). Bien entendu, les objectifs doivent être très progressifs et cohérents avec l'état de forme, à chaque moment de la vie d'un runner...
De fait, il est impossible de donner des conseils, pour débuter, à quelqu'un dont on ne sait rien... Alors, le mieux est peut-être de poser la question à son médecin, en 1ère intention...
Si celui-ci ne contre-indique pas la pratique du jogging, une bonne appoche, pour quelqu'un dont la forme est moyenne et le passé sportif lointain ou quasi-inexistant, consiste à envisager des sorties progressives, alternant marche et course à allure réduite (trot), pendant 20 minutes, au départ... puis en augmentant de 5 minutes, à chaque sortie, jusqu'à parvenir à des sorties de 40 minutes, toujours en alternant marche et footing. Si ce cap est atteint, sans problème, on peut envisager une 1ère sortie, d'une vingtaine de minutes, uniquement au trot... puis augmenter progressivement, en augmentant de 5 minutes, à chaque sortie, jusqu'à parvenir à une sortie de 30 à 40 minutes, en footing... le principe étant de ne jamais être à bout de souffle, dans ce type d'exercice, sinon quoi il ne faut pas hésiter à revenir à la marche, et de respecter tout signe d'alerte (douleur, malaise...), qui doit obligatoirement entraîner l'arrêt de l'exercice en cours. Cette évolution, très progessive, doit être plainifiée sur plusieurs semaines.
On pourra, par la suite, aborder (ou pas) la possibilité de spécialiser les sorties, à des intensités variables... après avoir éventuellement envisagé un test d'effort, en milieu médical, sous le contrôle d'un cardiologue (souhaitable, après 40 ans...). En fonction de l'âge, il est même sans doute préférable d'envisager cette consultation préalable d'un cardiologue, avant même d'envisager de se mettre au jogging (A voir avec son médecin traitant).
Le respect de ces principes de précaution a pour objet d'éviter tout risque inutile, aux débutants qui seraient porteurs de certaines pathologies (notamment cardiaques)... Il n'en reste pas moins que, dans l'immense majorité des cas, la pratique du footing à allure modérée, 3 fois par semaine, est une excellente indication... les pratiques plus intensives devant être réservées aux pratiquants en parfaite santé.
Bonne course...
Cette réponse est pleine de bon sens, je n'y ajouterai que les remarques suivantes :
- l'homme n'est pas fait pour courir vite, ni surtout longtemps, la démarche ne peut donc être en effet que très progressive
- c'est le coeur qu'il faut surveiller en premier lieu : différence entre rythme du pouls au repos et du pouls en course et surtout, durée de retour au rythme de repos qui doit être aussi courte que possible
- la course à pied dilate le coeur mais ne l'athlétise pas, un arrêt de quelques semaines fait disparaître cette augmentation de volume ; il faut être prudent à toute reprise après un arrêt
- la course de fond est destructrice des muscles, la course de vitesse est constructrice : comparer les physiques des marathoniens et ceux des sprinters ; il est bien plus physiologique de faire des séries de sprints que de faire de longues distances à petite vitesse
- il faut associer à la course des exercices d'étirement des muscles sollicités, ischios-jambiers en particulier
- il faut bien surveiller ses articulations : courir sur des surfaces souples, porter des chaussures adaptées etc..
Enfin, je ne suis pas d'accord avec la remarque de Fabv selon laquelle il ne faut jamais être à bout de souffle. C'est au contraire la dette d'oxygène qui favorise le développement des capacités cardio-vasculaires et pulmonaires.
- l'homme n'est pas fait pour courir vite, ni surtout longtemps, la démarche ne peut donc être en effet que très progressive
- c'est le coeur qu'il faut surveiller en premier lieu : différence entre rythme du pouls au repos et du pouls en course et surtout, durée de retour au rythme de repos qui doit être aussi courte que possible
- la course à pied dilate le coeur mais ne l'athlétise pas, un arrêt de quelques semaines fait disparaître cette augmentation de volume ; il faut être prudent à toute reprise après un arrêt
- la course de fond est destructrice des muscles, la course de vitesse est constructrice : comparer les physiques des marathoniens et ceux des sprinters ; il est bien plus physiologique de faire des séries de sprints que de faire de longues distances à petite vitesse
- il faut associer à la course des exercices d'étirement des muscles sollicités, ischios-jambiers en particulier
- il faut bien surveiller ses articulations : courir sur des surfaces souples, porter des chaussures adaptées etc..
Enfin, je ne suis pas d'accord avec la remarque de Fabv selon laquelle il ne faut jamais être à bout de souffle. C'est au contraire la dette d'oxygène qui favorise le développement des capacités cardio-vasculaires et pulmonaires.
«Demandez à une douzaine de physiologistes quel est le meilleur exercice, et vous obtiendrez une douzaine de réponses extrêmement divergentes.»
En fait, une des seules règles sur laquelle tous les spécialistes s'accordent est la suivante: il faut trouver une activité que vous pouvez pratiquer régulièrement. Une récente méta-analyse des études sur l'activité physique et la mortalité a en effet montré que le risque de mort prématurée chez une personne sédentaire chute d'en moyenne 20% si elle se met à la marche rapide (ou un équivalent) à raison de cinq sessions de 30 minutes hebdomadaires.
Les bénéfices de la marche à pied ne sont plus à démontrer. Gretchen Reynolds cite les travaux d'un chercheur japonais qui a mesuré les effets d'un programme de marche fractionnée (trois minutes de marche rapide suivies de trois minutes de marche lente, répété 10 fois) de cinq mois sur des milliers de séniors. La forme physique globale des personnes a augmenté de 20%, et les symptômes de maladies comme l'hypertension, l'hyperglycémie ou l'obésité ont diminué de 20%. La marche permet également de mieux contrôler son poids.
En fait, une des seules règles sur laquelle tous les spécialistes s'accordent est la suivante: il faut trouver une activité que vous pouvez pratiquer régulièrement. Une récente méta-analyse des études sur l'activité physique et la mortalité a en effet montré que le risque de mort prématurée chez une personne sédentaire chute d'en moyenne 20% si elle se met à la marche rapide (ou un équivalent) à raison de cinq sessions de 30 minutes hebdomadaires.
Les bénéfices de la marche à pied ne sont plus à démontrer. Gretchen Reynolds cite les travaux d'un chercheur japonais qui a mesuré les effets d'un programme de marche fractionnée (trois minutes de marche rapide suivies de trois minutes de marche lente, répété 10 fois) de cinq mois sur des milliers de séniors. La forme physique globale des personnes a augmenté de 20%, et les symptômes de maladies comme l'hypertension, l'hyperglycémie ou l'obésité ont diminué de 20%. La marche permet également de mieux contrôler son poids.
9 mars 2015 à 13:50
15 juil. 2017 à 02:28